Afrique - Drépanocytose : la chaîne de lutte se tend aux gouvernants qui doivent investir dans la recherche médicale, les facultés de médecine, la pharmacie

Publié le 27 février 2025 à 13:57

Impliqué dans la lutte contre la Drépanocytose auprès des personnes précaires en Afrique centrale, au Burkina Faso et en Guinée Conakry, Richard Ossoma-Lesmois étend la chaîne de lutte au niveau des gouvernements en Afrique en charge de la santé publique. Puisque depuis 2009, la Drépanocytose est considérée par l'OMS comme une préoccupation majeure de santé publique en Afrique subsaharienne.

" La Drépanocytose est une maladie qui touche essentiellement les personnes de type africain et caribéen.

Aujourd'hui, la chaîne de lutte s'arrête aux gouvernants africains chargés de soigner les populations. "

Richard Ossoma-Lesmois,

Juriste, écrivain humaniste

Drépanocytose, maladie particulièrement marginale pour l'Afrique

Aujourd'hui, l'information sur la maladie se répand avec beaucoup de succès. Plusieurs partenaires intervenants sont très présents sur le terrain : les associations intervenantes, les personnes malades elles-mêmes qui, pour la plupart, utilisent désormais les réseaux sociaux pour déposer leur témoignage. Les personnalités publiques notoirement connues soutiennent les acteurs engagés. Les écrivains à travers la diffusion des valeurs humaines de solidarité, de respect mutuel entre les communautés de personnes.

Tous les canaux d'information au sujet de la Drépanocytose fonctionnent. D'ailleurs, de nouveaux acteurs, jadis rétifs, se joignent à la cause. Nous parlons des familles des malades et des proches des malades.

De plus en plus de patients acceptent de se soumettre aux essais cliniques afin d'aider l'effort de recherche et de traitement. Nous les saluons et remercions leurs familles qui apportent à la cause.

 

Maintenant, c'est au niveaux des gouvernants que se tend la chaîne de lutte. Chacun doit savoir que la Drépanocytose touche essentiellement les personnes de types africains, caribéens. Il appartient aux gouvernants des pays ou des zones concernées par la forte prévalence du gène drépanocytaires de prendre la mesure de la préoccupation majeure de santé publique.

L'Europe, les Etats-Unis, le Canada et les organisations internationales spécialisés, les entreprises médicales, les laboratoires pharmaceutiques en pointe dans la recherche du et la fabrication du médicament sont disposés à accompagner la cause. Mais cela, si nous-mêmes, gouvernants africains, investissons les premiers pour notre besoin en termes de recherche de traitement efficace contre la Drépanocytose.

Par exemple, des médecins connaisseurs de la maladie existent au Congo-Brazzaville et en République démocratique du Congo. Entre 2016 et 2018, ces professionnels de la maladie ont essayé des protocoles de soins ponctuels sur les patients. Des résultats se sont avérés satisfaisants, pour l'essentiel. Reste à améliorer et  en déposer des brevets pour de meilleurs soutiens de la part des pouvoirs publics.

Gouvernants africains d'agir les premiers

" Par conséquent, il appartient aux gouvernants des pays ou des zones concernées par la forte prévalence du gène drépanocytaires de prendre la mesure de la préoccupation majeure de santé publique.

Cela relève d'une double exigence légale et de souveraineté. "

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