
Ecrivain juriste engagé dans l'Autonomisation des femmes et la promotion des droits des femmes au Congo-Brazzaville, Richard Ossoma-Lesmois travaille avec les institutions et contribue à informer sur la nécessité de prendre en compte les compétences des femmes dans l'effort de relèvement de la société.
Eduquez vos fils
Où sont les hommes dans le débat sur la place de la femme ? Car le personnage central sur la thématique, c'est l'homme congolais qu'il faut éduquer. C'est-à-dire, amener progressivement les Congolais à changer leur imaginaire vis-à-vis des femmes, dans le but d'aller vers une société qui accepte tous les attributs de citoyenneté à la femme.
Richard Ossoma Lesmois
Associer les hommes à la problématique des femmes pour aboutir à une réponse globale. Il y va du projet sur la masculinité positive vulgarisé en République démocratique du Congo (RDC) et en République du Congo.

Adapter la législation protégeant la femme à l'évolution des sociétés
Informer les jeunes filles ; leur donner les moyens de se défendre face à une société de plus en plus violente. En 2024, les atteintes tant à l'intégrité physique qu'à l'intégrité morale des femmes ont augmenté de 30% au Congo-Brazzaville.
L'action publique déclenchée sur les infractions de violences volontaires contre les femmes et les jeunes fille est bien acceptée par les populations.
La police judiciaire sollicitée se montre efficace dans les procédures d'interpellation des auteurs des violences dans la capitale Brazzaville et à Pointe-Noire.

La loi du 4 mai 2022, dite loi Mouebara en République du Congo, punit les cas de harcèlement, des violences commises en milieu professionnel, universitaire, scalaire. Une avancée majeure contre la banalisation de la violence au quotidien exercée à l'encontre des femmes en raison de leur sexe.
La loi étend la répression aux délits commis en milieu familial dès lors qu'il est constaté l'existence des violences à " caractère social " ou " culturel."
Ce type d'atteintes à la dignité de la femme touche certains rites ancestraux au nombre desquels, le Lévirat, le veuvage.

Protégez vos filles
L'article 53 de la loi du 4 mai 2022, donc la loi dénommée Mouebara, punit la publication à caractère dénigrant de l'image d'une femme, dans le but de porter atteinte à son intégrité morale. Dans le même ordre, tombe dans le coup de la sanction pénale, toute publication d'image d'une femme dans le but de relayer une scène de violence tirée sur les stéréotypes de soumission de la femme.
Cette disposition légale nouvelle complète le régime juridique général du droit à l'image consacré par l'article 9 du Code civil.
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