La loi Mouebara contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles, entrée en vigueur le 4 mai 2022, impacte substantiellement sur les mentalités au Congo-Brazzaville. L'engouement des femmes à célébrer la Journée internationale du 8 mars 2025 rappelle la longue marche des femmes pour la conquête des droits nouveaux.
De nouvelles protections
La loi crée le statut de victime pour la femme violentées en cause dans la procédure, avec une prise en charge complète. Celle-ci va de l'hébergement d'urgence au suivi psychologique, si nécessaire. De sorte à éloigner la victime du danger.
La loi rallonge le délai de procédure pour rendre l'action publique, plus efficace. Cette crainte pénale imposée par le législateur repose sur les délits sexuels commis sur les mineurs u sur les personnes fragiles et vulnérables par exemple.

Les veuves se libèrent de la double souffrance occasionnée par la perte d’un être cher et le poids de certaines coutumes ancestrales humiliantes et dégradantes au moment du veuvage et de l’ouverture des successions.
RichardOssomaLesmois
Juriste, Ecrivain humaniste
La loi ne relaie pas la propagande véhiculée par les courants féministes radicaux. Le dispositif franchit un étage supplémentaire dans la longue marche des femmes pour la conquête des droits nouveaux.
Car le Paragraphe 12 du Protocole de Maputo signé le 11 juillet 2003 par les États africains, dont la République du Congo, souligne qu’en dépit de la ratification par la majorité des États parties à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, et de tous les autres instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme, et de l’engagement solennel pris par les États d’éliminer toutes les formes de discriminations et de pratiques néfastes à l’égard des femmes, la femme en Afrique continue d’être l’objet de discriminations et de pratiques néfastes

Loi Mouebara ne relaie pas la propagande féministe
La loi ne relaie pas la propagande véhiculée par les courants féministes radicaux. Le dispositif franchit un étage supplémentaire dans la longue marche des femmes pour la conquête des droits nouveaux.
Car le Paragraphe 12 du Protocole de Maputo signé le 11 juillet 2003 par les États africains, dont la République du Congo, souligne qu’en dépit de la ratification par la majorité des États parties à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, et de tous les autres instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme, et de l’engagement solennel pris par les États d’éliminer toutes les formes de discriminations et de pratiques néfastes à l’égard des femmes, la femme en Afrique continue d’être l’objet de discriminations et de pratiques néfastes
Contre les violences faites aux femmes, la loi pénale renforcée
Les cas de harcèlement et de soumission de la victime en raison de la position sociale de l’auteur des actes de violences sont précisés par la loi dénommée Mouébara. Les dispositions contenues dans la loi du 4 mai 2022 renforcent les protections apportées aux femmes. La loi contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles complète le code pénal et le code de procédure pénale, améliore l’interprétation de la loi du 14 juin 2010 relative à la protection de l’enfant. La nouvelle législation permet aux femmes de vivre dans un environnement sociétal digne en droits et en sécurité.
Prenant en compte l’utilisation abusive des réseaux sociaux par exemple, la loi réprimande la publication intentionnelle et à caractère dégradant de l’image d’une femme dans le but de porter atteinte à son intégrité morale. Cette précision apportée par l’article 23, interdit la publicité et la diffusion par tous moyens et supports médiatiques, des matières contenant des images stéréotypées, des scènes ou des paroles préjudiciables à l’image des femmes. Dans la mesure où ces actes concrétisent des violences exercées contre les femmes ou semblent atténuer ces types de violences.
Ajouter un commentaire
Commentaires