
Le syndrome de troisième mandat présidentiel en Afrique et la tentation pour les régimes autoritaires auto-installés de se maintenir au pouvoir à coup de changements pittoresques de constitution est un mal qui mine l'Afrique. L'ouvrage de Richard Ossoma-Lesmois, Attrape et farce de monarque Congo (éditions Edilivre), analysant les raisons d'une sclérose idéologique au Congo-Brazzaville, préconise des modifications conjoncturelles de certaines dispositions assez désuètes ou inefficaces figurant dans les constitutions aux révisions brutales qui freinent l'élan d'émergence pris par le pays.
Le problème en Afrique, c'est la corruption et non pas la constitution qu'il faut changer
Aujourd'hui, l'Afrique est confronté au défi du développement réel. C'est un enjeu majeur. Tant, l'engament politique vise à conduire les peuples vers la prospérité.

La constitution ne crée pas la croissance
Samedi 8 juillet 2023 à Paris XIVème, salle de la rue Mouton-Duvernet. Au cours de son exposé, le juriste écrivain Richard Ossoma-Lesmois distille quelques enseignements intéressants quant à la noblesse de l'engagement politique. La constitution est un cadre juridique dans lequel est garantie l'expression des libertés fondamentales. Notamment, l'activité politique autour des dirigeants politiques et association de se déployer. Les créations d'entreprises et le jeux d'acquisition des profits peuvent s'opérer. Le maintien de l'ordre et l'exercice des services publics au profit de la collectivité. La stabilité des instances de l'Etat. La cohabitation entre le marché et l'Etat de sorte à permettre l'épanouissement individuel et collectif.
L'ouvrage, Attrape et farce de monarque Congo (éd. Edilivre) pose clairement qu'il n'appartient pas à la constitution de créer la croissance, d'améliorer la balance commerciale du pays.

Broché Format 13cm x 20 cm
Nombre de pages : 82 pages
ISBN : 9782414298495
Auteur : Richard Ossoma-Lesmois
Editeur : éditions Edilivre
Parution : novembre 2018
S'habituer d'abord aux constitutions adoptées
Il n'y a pas de meilleure constitution ; à part la démocratie elle-même et l'élan collectif de création des biens et des richesses. Autant de constitutions, autant de République. Modifier la constitution pour se maintenir au pouvoir plonge dans une chimère qui donne les raisons de croire à un avenir meilleur.
Car chaque constitution traine son lots de difficultés, charrie ses incompréhensions.

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