Bannir la polygamie au Cogno, combat de la député maire Stella Mensah Sassou Nguesso, éditions Edilivre

Publié le 9 février 2025 à 10:08

Essai de Richard Ossoma-Lesmois classé Sciences sociales, législation. Bannir la polygamie au Congo, combat de la députée maire Stella Mensah Sassou Nguesso, est publié aux éditions Edilivre. C'est une étude sociologique rapportée par le Volume 1 et le Volume 2, appliquée au Congo-Brazzaville.  Cet ouvrage redynamise les projets de réductions de inégalités entre les hommes et les femmes par rapport au mariage.

Bannir la polygamie au Congo, redynamise les projets de réductions des inégalités au mariage entre les hommes et les femmes

Richard Ossoma-Lesmois aborde le sujet sous l'angle de la modernité et la volonté affichée par le gouvernement de la République du Congo, de promouvoir les droits des femmes. Par ailleurs, l'étude tient compte du mouvement irréversible des femmes pour leur participation au processus de décisions importantes, et leur intégration au circuit global de production des biens et des richesses au service de la croissance, et les recommandations formulées, à la fois par les Nations unies Section Femmes et la nouvelle doctrine du droit internationale favorable à l'amélioration de la condition des femmes en Afrique sub-saharienne.

Poser la question d'abolir la polygamie au Congo, c'est ouvrir la boîte de pandore. Tant, le sujet touche à la question interdite, au regard de nombreuses coutumes ancestrales entretenues encore au Congo et le poids des traditions qui entrave l'épanouissement des femmes.

Broché, Format 13 cm x20 cm

Nombre de pages : 90 

ISBN : 9782414327157

Auteur : Richard Ossoma-Lesmois

Editeur: éditions Edilivre

Parution : mars 2019

Aux femmes : s'approprier tous les attributs de la citoyenneté

Tandis que le Volume 1 pose le sujet : « Polygamie », « polyandrie », « polygynie » ou de manière plus subtile « polygamie sociale », « polygamie institutionnalisée » ? Les qualifications divergent pour retenir une tradition séculaire à rebours des évolutions des sociétés contemporaines africaines et congolaise. Doit-on s’en tenir aux motifs économiques de soutien à la cellule familiale ou à des raisons morales, religieuses aux fondements de l’identité bantoue ? Ou à l’inverse, faut-il se fier aux mutations survenues dans la société pour remettre en cause certaines coutumes et traditions ancestrales ?

En clair, la modernisation du pays implique-telle l’abandon de certaines valeurs existantes depuis si longtemps, rétrogrades voire barbares par rapport à la dignité humaine, au nombre desquelles la polygamie ?

En tout état de cause, il convient de faire bouger les lignes, éclairer la lanterne des femmes sur le prétendu ordre des choses justifiant l’hégémonie masculine. Parce que les femmes entretiennent la nation. En plus de porter la vie, elles attendrissent la République, génèrent la paix.

L’approche revient aux fondamentaux de l’action parlementaire, invite à une réflexion collective, remet la République du Congo au diapason des projets de réductions des inégalités entre les hommes et les femmes.

Le Volume 2 explique les avantage de la reforme sociétale en ces termes : Les inclinations à varier des sapidités, explorer des nouveaux plaisirs, vibrer aux nouvelles émotions, casser l’ennui installé par l’accoutumance à une unique femme, séduisent les hommes. Des sensations de liberté procurées, le goût à la vie perduré. Des choix d’accomplissement social par une famille monogame ou polygame. Sans se soucier de recueillir des avis en faveur ou contre une pratique millénaire au Congo-Brazzaville, devenue par contre insupportable.

Des latitudes octroyées aux hommes se heurtant au réalisme des femmes enclines à poser des bonnes questions au sujet du foyer, de l’avenir des enfants, de la stabilité des familles. Mais aussi à revendiquer leur place dans l’émergence et la croissance. À engendrer un cadre sociétal de moins en moins inégalitaire au regard de la différence des sexes. Les femmes au Congo-Brazzaville franchissent un palier supplémentaire par rapport à la conquête des libertés.

Des aspirations militantes conséquentes, attendues des citoyens. Un soulagement des femmes du Congo réduites à l’accomplissement par le mariage même polygamique et la procréation. Une lutte à relever les femmes contraintes à négliger leur formation professionnelle, à décrocher. Encore plus grave, à aliéner une parcelle de leur citoyenneté.

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